décembre 2024
Certificat De Mérite Artistique
Luxembourg Art Prize 2024
Luxembourg Art Prize 2024
Un hommage à l’art, à la collaboration et à l’excellence
Je suis honorée de partager avec vous cette distinction exceptionnelle : le Certificat De Mérite Artistique décerné dans le cadre du Luxembourg Art Prize 2024. Cette reconnaissance, réservée aux artistes les plus méritants à l’échelle internationale, est bien plus qu’une validation : elle représente une source inestimable d’encouragement à poursuivre mon exploration artistique.
Ce certificat s’associe parfaitement à mon œuvre « Éclipse de feu, marée céleste », qui symbolise à la fois l’énergie créative et la transformation constante qui nourrissent ma démarche. Je tiens également à exprimer ma gratitude envers celles et ceux qui ont contribué à la réalisation de mes œuvres avec un savoir-faire d’exception :
- Diamantino Labo Photo, pour la qualité irréprochable des reproductions photographiques,
- Gérard Haligon, pour son travail minutieux dans les reproductions en résine,
- Fonderie Susse, dont l’expertise incomparable a permis de donner vie aux petits bronzes qui enrichissent ma collection.
- Murano, pour la réalisation magistrale de mes algues en verre, dont la beauté et la délicatesse continuent de sublimer mon travail depuis 2009.
Pour les collectionneurs, cette reconnaissance internationale, combinée à la collaboration avec ces artisans de renom, ajoute une dimension unique à mes créations, renforçant leur qualité, leur authenticité et leur valeur. De nouvelles œuvres originales pourraient enrichir vos collections…
novembre 2024
Titre : Sol’Air 28°c
Année : 2019
Technique : Peinture à l’huile, relief en plâtre et résine
Support : Bois avec touches de clavier et coussins en feutre de piano
Dimensions : 147 x 177,5 x 11 cm
Signature : Brigitte Gagnepain
Certificat d’authenticité
Dans Sol’air 28°c, la peinture s’échappe de la toile pour intégrer un élément sculptural inattendu : une partie de la mécanique d’un piano, fixée solidement au bas du tableau par des vis, transformant cet objet d’usage musical en une architecture visuelle pleine de mystère. Ce cadre, autrefois au coeur du fonctionnement du piano, est devenu un écrin sculptural, une métaphore visuelle de la musique suspendue dans le temps.
Posé sur un fond bleu trouble, évoquant des gaz en suspension, le cadre suggère l’air vibrant sous l’effet d’une musique imaginaire, une résonance invisible des ondes sonores. Bien que désossé, privé de ses marteaux, étouffoirs et cordes, ce cadre garde en lui l’essence de sa fonction première : produire de la musique. Les touches, bien que silencieuses, semblent prêtes à être animées, comme si elles attendaient qu’un geste vienne réveiller le potentiel sonore enfoui dans l’oeuvre.
Un coussin vert au « niveau 28 » attire le regard, dominant les autres formes dans une sorte de partition imaginaire. Ce rond pourrait symboliser une pulsation rythmique, une note essentielle au coeur de cette composition silencieuse. Ici, la mécanique du piano devient une partition visuelle, où chaque élément incarne un rythme, une onde latente, un son prêt à naître.
Le cadre musical, ses coussins verts et ses lignes rigides dessinent une structure rythmée, rappelant la cadence d’un métronome. La colonne centrale, avec sa sphère en équilibre, et les couleurs saturées – du jaune solaire au bleu profond – prolongent cette idée de mouvement perpétuel, comme une musique visuelle qui résonne à travers l’espace.
Le numéro 28°c dans le titre n’est pas anodin : il marque une étape symbolique, un point de bascule. C’est aussi un clin d’oeil à la musique elle-même, omniprésente dans la vie de l’artiste. La fusion du cadre du piano avec l’univers pictural crée une véritable symphonie entre le visuel et le sonore, une invitation à écouter l’oeuvre avec les yeux et à sentir le rythme des formes.
Sol’air 28°c oscille entre visible et invisible, entre silence et sonorité. C’est une oeuvre où le temps, la musique, et la lumière s’entrelacent, capturant un instant suspendu, une vibration à la frontière de l’air et de la matière. Le spectateur est ainsi immergé dans un monde où les rythmes visuels et les ondes sonores cohabitent, où chaque élément appelle à une harmonie secrète, prête à se dévoiler.
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