octobre 2025

Titre: Piscine Suspendue – Soleil Turquoise
Année : 2025
Huile sur bois – 147 × 124 cm
Certificat d’authenticité
Artiste : Brigitte Gagnepain
Genèse et Lumière — La Mémoire de l’Eau
Dans Piscine Suspendue – Soleil Turquoise, Brigitte Gagnepain explore l’abstraction d’une surface d’eau : non pas pour la décrire, mais pour en faire ressentir la lumière, le souffle et la mémoire.
Le turquoise y devient une matière vivante, un espace de paix suspendu entre ciel et terre — un miroir intérieur où le monde se souvient encore de sa fraîcheur.
Les glacis d’huile superposés, travaillés de mars à juin, restituent la lente respiration de la nature.
Chaque transparence capte un fragment de temps, chaque vibration traduit le passage du jour.
Cette peinture n’est pas un paysage : c’est une expérience de lumière, un état méditatif, une mémoire de l’eau en voie de disparition.
Sous l’apparente immobilité, la toile murmure la fragilité du vivant : l’eau qui se retire des rivières d’été, les hirondelles cherchant encore la surface où boire, les reflets qui deviennent traces.
Ainsi, Piscine Suspendue – Soleil Turquoise s’inscrit dans une poétique de la survivance : celle de l’élément essentiel qu’est l’eau, que l’artiste peint pour en préserver la présence et la beauté.
« Au passage des hirondelles, l’eau bleu-vert respire la mémoire du ciel. »
« © GAGNEPAIN BRIGITTE – ADAGP. Toute reproduction ou utilisation est strictement interdite sans autorisation préalable. »

Titre : Ô, Corps Rouge — Miroir de Feu
Année : 2016–2025
Technique : Huile sur bois
Dimensions : 147 × 123 cm
Signature : Brigitte Gagnepain
Certificat d’authenticité
Genèse et Matière (2016–2025)
Commencée en 2016 et achevée en 2025, cette œuvre est une traversée existentielle de neuf années, née entre la Bourgogne, le Maroc et Paris, sous des ciels tour à tour solaires et voilés.
Ces années se condensent en dépôts successifs, en couches travaillées en transparence, comme des strates de vie accumulées sur le bois.
Le rouge, ici, n’est pas une simple couleur : il est souffle, chair et mémoire. Il devient fusion d’idées et de visions, anticipant le temps qui vient. C’est l’essence même de l’Ô, Rouge d’Amour, qui pulse dans la matière picturale.
Le plan inférieur du tableau est la terre elle-même. Ses stries attendent les graines, symbolisant le potentiel et la fertilité. La densité du rouge sculpte les flancs du Lion — figure mythologique de force et de royauté — mais aussi les ombres d’un masque ancien, évoquant l’énergie des ancêtres et la fusion avec le passé.
L’Acte Créateur et la Révélation
Le tournant de l’œuvre survient le 23 juillet 2025. Armée d’une ponceuse à disque — outil de destruction autant que de révélation — l’artiste découvre, dans l’épaisseur du bois, l’apparition inattendue d’une sphère lumineuse. Ce fut un choc : un baiser surgit de la surface, comme une grâce imprévue, semblable au Baiser de Brancusi. Dès lors, le tableau s’oriente : il ne s’agit plus seulement de peindre, mais de protéger et d’honorer cette révélation.
Les Trois Pulsations
Trois sphères habitent la toile, comme trois respirations de l’être :
La Première (La Mémoire) Fragile et discrète, elle veille comme une présence absente, une trace silencieuse qui persiste.
La Seconde (L’Étoile) Suspendue au-dessus de l’horizon, elle agit comme une sentinelle cosmique, un lien mystérieux entre visible et invisible.
La Troisième (Le Hasard – Le Baiser – Le Monde) Surgit de la rougeur, elle naît du dernier geste, comme un souffle inattendu.
Dans son graphisme, apparaît un baiser, grâce intime offerte par la matière.
Mais ce baiser se révèle aussi comme un monde en genèse : un globe bleuté et vert, cerclé de rouge craquelé, fragile et vibrant, suspendu dans l’espace pictural.
Elle incarne à la fois l’imprévu miraculeux, l’intime et l’universel : l’amour qui surgit, et la Terre qu’il nous faut protéger.
Sens et Portée
Ô, Corps Rouge — Miroir de Feu est traversée d’amour, de perte, de mémoire et de renaissance.
Ses trois sphères sont des éclats d’existence. Accrochée au mur, l’œuvre dépasse sa dimension picturale. Le rouge flamboyant éclaire notre univers, transformant l’espace en un lieu méditatif.
Elle devient miroir de l’intime et de l’universel : un espace où l’imprévu dialogue avec la mémoire, où la matière brûlante se fait souffle de paix et de recommencement.
Citation de l’Artiste
« Ô, mon Cœur : Face au tumulte, seul l’amour est notre paix. Pas de guerre. Que l’ardeur du Cœur consume l’ombre, et que l’amour soit notre unique champ de bataille. »
« © GAGNEPAIN BRIGITTE – ADAGP. Toute reproduction ou utilisation est strictement interdite sans autorisation préalable. »
décembre 2024
Certificat De Mérite Artistique
Luxembourg Art Prize 2024

Luxembourg Art Prize 2024
Un hommage à l’art, à la collaboration et à l’excellence
Je suis honorée de partager avec vous cette distinction exceptionnelle : le Certificat De Mérite Artistique décerné dans le cadre du Luxembourg Art Prize 2024. Cette reconnaissance, réservée aux artistes les plus méritants à l’échelle internationale, est bien plus qu’une validation : elle représente une source inestimable d’encouragement à poursuivre mon exploration artistique.
Ce certificat s’associe parfaitement à mon œuvre « Éclipse de feu, marée céleste », qui symbolise à la fois l’énergie créative et la transformation constante qui nourrissent ma démarche. Je tiens également à exprimer ma gratitude envers celles et ceux qui ont contribué à la réalisation de mes œuvres avec un savoir-faire d’exception :
- Diamantino Labo Photo, pour la qualité irréprochable des reproductions photographiques,
- Gérard Haligon, pour son travail minutieux dans les reproductions en résine,
- Fonderie Susse, dont l’expertise incomparable a permis de donner vie aux petits bronzes qui enrichissent ma collection.
- Murano, pour la réalisation magistrale de mes algues en verre, dont la beauté et la délicatesse continuent de sublimer mon travail depuis 2009.
Pour les collectionneurs, cette reconnaissance internationale, combinée à la collaboration avec ces artisans de renom, ajoute une dimension unique à mes créations, renforçant leur qualité, leur authenticité et leur valeur. De nouvelles œuvres originales pourraient enrichir vos collections…
novembre 2024

Galerie Thuillier
Exposition de sculptures de Brigitte GAGNEPAIN et lauréate du « Prix du jury »
Galerie Thuillier, (75003) du 8/02 au 8/03/2019
Titre : Sol’Air 28°c
Année : 2019
Technique : Peinture à l’huile, relief en plâtre et résine
Support : Bois avec touches de clavier et coussins en feutre de piano
Dimensions : 147 x 120cm
Signature : Brigitte Gagnepain
Certificat d’authenticité
Dans Sol’air 28°c, la peinture s’échappe de la toile pour intégrer un élément sculptural inattendu : une partie de la mécanique d’un piano, fixée solidement au bas du tableau par des vis, transformant cet objet d’usage musical en une architecture visuelle pleine de mystère. Ce cadre, autrefois au coeur du fonctionnement du piano, est devenu un écrin sculptural, une métaphore visuelle de la musique suspendue dans le temps.
Posé sur un fond bleu trouble, évoquant des gaz en suspension, le cadre suggère l’air vibrant sous l’effet d’une musique imaginaire, une résonance invisible des ondes sonores. Bien que désossé, privé de ses marteaux, étouffoirs et cordes, ce cadre garde en lui l’essence de sa fonction première : produire de la musique. Les touches, bien que silencieuses, semblent prêtes à être animées, comme si elles attendaient qu’un geste vienne réveiller le potentiel sonore enfoui dans l’oeuvre.
Un coussin vert au « niveau 28 » attire le regard, dominant les autres formes dans une sorte de partition imaginaire. Ce rond pourrait symboliser une pulsation rythmique, une note essentielle au coeur de cette composition silencieuse. Ici, la mécanique du piano devient une partition visuelle, où chaque élément incarne un rythme, une onde latente, un son prêt à naître.
Le cadre musical, ses coussins verts et ses lignes rigides dessinent une structure rythmée, rappelant la cadence d’un métronome. La colonne centrale, avec sa sphère en équilibre, et les couleurs saturées – du jaune solaire au bleu profond – prolongent cette idée de mouvement perpétuel, comme une musique visuelle qui résonne à travers l’espace.
Le numéro 28°c dans le titre n’est pas anodin : il marque une étape symbolique, un point de bascule. C’est aussi un clin d’oeil à la musique elle-même, omniprésente dans la vie de l’artiste. La fusion du cadre du piano avec l’univers pictural crée une véritable symphonie entre le visuel et le sonore, une invitation à écouter l’oeuvre avec les yeux et à sentir le rythme des formes.
Sol’air 28°c oscille entre visible et invisible, entre silence et sonorité. C’est une oeuvre où le temps, la musique, et la lumière s’entrelacent, capturant un instant suspendu, une vibration à la frontière de l’air et de la matière. Le spectateur est ainsi immergé dans un monde où les rythmes visuels et les ondes sonores cohabitent, où chaque élément appelle à une harmonie secrète, prête à se dévoiler.
« © GAGNEPAIN BRIGITTE – ADAGP. Toute reproduction ou utilisation est strictement interdite sans autorisation préalable. »